En effet, le président Goodluck Jonathan est très critiqué pour son impuissance face aux atrocités commises par le groupe extrémiste et ce malgré une opération militaire de grande envergure dans le Nord-Est, sous le coup d’un état d’urgence depuis un an. Cet attentat intervient au moment d’une mobilisation croissante de l’opinion publique suite à l’attaque la plus choquante jamais perpétrée par Boko Haram: l’enlèvement de 100 à 200 filles âgées de 12 à 17 ans, dans leur établissement scolaire du Nord-Est, rappelle le journal « l’as ».