Pour Green Sénégal, « si ces accords doivent être signés, il faut que cela soit une concertation car les ressources appartiennent à tout le monde et une seule personne ne peut pas décider de signer sans pour autant informer les armateurs, les pêcheurs artisanaux, etc. Ce qu’il faut , c’est que cela soit concerté et que cela soit transparent pour qu’on sache ce qui est légale dans ces accords car dans les accords de pêche depuis toujours, on avait demandé qu’il y ait une contribution financière pour la ressource qu’on puisse savoir l’état des ressources halieutiques, qu’on puisse faire l’audit de la ressource. Tout cela n’a pas été fait, qui peut contrôler la quantité de poissons qui sera pêchée par ces bateaux-usines ».
Est-ce que nous avons les moyens ? Et dans ces accords, quelle est la contrepartie qui est réservée à la pêche artisanale ? A la recherche halieutique ? Et quelle partie ira au Trésor public ? se demande Woré Gana Seck qui enfonce le clou sur les ondes de la Rfm. « On a parlé de 8 millions d’euros, à mon avis, c’est vraiment des miettes ». Ce, au moment où charge la Directrice de Green Sénégal, les plaidoyers fusent de partout pour prôner des accords de pêche sous-régionale avec d’autres à l’instar de la Mauritanie, la Côte d’Ivoire…